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Patrimoine immobilier

Le territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville s’est enrichi au fil des siècles d’un patrimoine bâti diversifié et foisonnant. Maison de pierre à moellons, à mansarde, vernaculaire industrielle, moulins à vent, églises et croix de chemin, lieux de villégiature, bâtiments témoignant des évolutions agricoles et manufacturières se sont multipliés depuis près de 300 ans le long du fleuve Saint-Laurent, sur les anciens parcours ruraux et dans les cœurs villageois. Ce patrimoine admirablement préservé du paysage d’Youvillois est une richesse collective qu’il nous faut mieux connaître, protéger et faire fructifier. Il est notre héritage pour les générations futures.

En 2014, plus de deux cents bâtiments patrimoniaux ont été répertoriés grâce à l’inventaire du patrimoine bâti réalisé par la firme Patri-Arch pour la MRC. Cet inventaire est bonifié par des inventaires réalisés par les municipalités et regroupe actuellement plus de sept cents immeubles patrimoniaux. La priorité ayant été accordé aux bâtiments construits avant 1950, on y retrouve un échantillonnage représentatif de plusieurs styles architecturaux et mode de construction en usage entre le 18e et la première moitié du 20e siècle. Cet inventaire, comme tout inventaire du patrimoine bâti est en constante évolution. Il est donc appelé à être mis à jour au fil des ans.

Vous pouvez également consulter la brochure intitulée « La MRC de Marguerite-D’Youville : un patrimoine bâti aux multiples visages », qui vous fera découvrir le patrimoine architectural unique de notre territoire. Cette publication, réalisée en 2015, vous fera découvrir la richesse et la diversité du patrimoine bâti de la MRC de Marguerite-D’Youville à travers ses courants architecturaux, ses immeubles remarquables et ses éléments caractéristiques.

  • 21 et 28 mai 2024

    Rencontres du patrimoine

    Pour l'amour du patrimoine!

    Les Rencontres du Patrimoine visent à informer et à soutenir les propriétaires de maisons patrimoniales, en plus de les aider à mieux s’y retrouver au travers des règlements, à déconstruire les mythes et à être aux faits des meilleures pratiques de restauration et de préservation.

    Cette deuxième édition est axée sur l’intérêt environnemental de la restauration patrimoniale. Ce rendez-vous consacré au patrimoine bâti vous aidera à y voir plus clair.

    Les propriétaires d’immeubles anciens, les employé(e)s municipaux œuvrant en urbanisme, aménagement ou inspection et le grand public intéressés par le patrimoine bâti sont invité(e)s aux Rencontres du patrimoine. 

    Mardi le 21 mai à Varennes

    Mardi le 28 mai à Saint-Basile-le-Grand


    Téléchargez la programmation




    Les conférencier(-ère)s de cette édition :              


    Basel Abbara, architecte spécialisé en réhabilitation et en restauration d'ouvrages patrimoniaux

    Biographie

    Membre de l’Association canadienne d’experts-conseils en patrimoine et du Conseil du patrimoine de Montréal, l’architecte Basel Abbara possède une expertise unique en réhabilitation et en restauration d’ouvrages patrimoniaux. Sa spécialité lui permet de faire une analyse de conformité en regard aux principaux éléments architecturaux à évaluer et d’élaborer des études approfondies.

    Il a participé à la restauration d’enveloppe du Parlement canadien, de la gare Union de Toronto et de l’Hôtel de Ville de Montréal. Présentement, il dirige des projets de réhabilitation des bâtiments patrimoniaux comportant des caractéristiques architecturales significatives.

    Il possède une maîtrise en conservation du patrimoine de l’université Paris-VIII et un doctorat en urbanisme de l’université Paris-XII. Depuis 1992, il a œuvré pour plusieurs firmes canadiennes et internationales.

    Résumé de la conférence

    La conservation et mise en valeur du patrimoine bâtis sont illustrées dans une perspective de compréhension de ses caractéristiques écologiques, de son efficacité énergétique et de son impact environnemental. Pour maximiser la protection de l’environnement le principe est simple : conserver et restaurer vaut mieux que remplacer.

    Les composantes patrimoniales d’origine ont une valeur inestimable et témoignent de l’authenticité telles : les murs massifs, colonnades, chapiteaux, corniches, toitures en mansarde, fenêtres en bois à guillotine, lambris, dentelles de bois, plafonds à caissons, moulures, etc. Tous ces éléments possèdent un cachet naturel considérable et reflète un savoir-faire de nos ancêtres.

                 
    Tommy Bouillon, Président de Maçonnerie Gratton, président et associé de Brique Recyc

    Biographie

    Président de Maçonnerie Gratton, président et associé de Brique Recyc et compagnies ainsi que président de l’Association des Entrepreneurs en Maçonnerie du Québec, Tommy Bouillon est devenu précurseur de la maçonnerie écoresponsable à Montréal et une référence dans la construction durable dans le monde.

    Originaire du village de Sainte-Luce, Québec, étudiant en aéronautique, dynamique, ambitieux et curieux, Tommy Bouillon prend le virage de la maçonnerie en 2001, au côté de son ami d’enfance, David Dufour. En 2007 il fonde Maçonnerie Gratton. Durant ces dix premières années, il double le chiffre d’affaires de l’entreprise et déploie ses activités sur l’ensemble de la région du Grand Montréal.

    Interpelé par la quantité de déchets engendrée dans le domaine de la maçonnerie, il développe avec ses associés en 2020 la machine BRIQUE RECYC. Cette machine vient rentabiliser la méthode de nettoyage des briques anciennes en réduisant ainsi de 90 % les déchets des briques.

    En juin 2023 il lance la plateforme de la brique revalorisée, Web-Recyc, en collaboration avec Webster et Architecture Sans Frontières Québec. Active sur plusieurs projets à Montréal, en Ontario, à New York, Boston, et dans plusieurs villes d’Europe dès cette année, la technologie Brique Recyc vient en appui à la décarbonation de l’immobilier et à la préservation de la valeur patrimoniale des immeubles.

    Résumé de conférence

    Co-présentateur avec Caroline Thomasset-Laperrière


    Isabelle Laterreur, urbaniste et directrice générale de la Boîte d'urbanisme

    Biographie

    Directrice générale de La Boîte d’urbanisme, Isabelle Laterreur est urbaniste et possède une expérience professionnelle de plus de 20 ans dans le domaine. 

    Elle a œuvré au sein de différents milieux, autant para-municipal, municipal que privé. Isabelle a également enseigné comme chargée de cour des ateliers d’urbanisme à l’école d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. 

    Elle a été, de 2012 à 2018, membre du conseil d’administration d’Action patrimoine. Dans sa pratique, Isabelle porte un regard attentif sur les composantes identitaires des lieux et sur le patrimoine.

    Résumé de conférence

    Le monde de l’urbanisme et de la protection du patrimoine peut être parfois difficile à comprendre pour un non initié. Il est vrai que les lois et règlements applicables, le cheminement d’une demande de permis ou encore, les différents statuts de protection patrimoniale ne sont pas si simples. 

    Cette conférence vise à présenter un portrait d’ensemble de la question, d’une manière vulgarisée et illustrée, afin d’outiller par exemple un propriétaire de maison ancienne à mieux comprendre les différents rouages légaux, administratifs et conceptuels touchant le cadre bâti et le patrimoine.



    Biographie

    Titulaire d’un diplôme multidisciplinaire de deuxième cycle en Écodesign stratégique (2020) et d’un B.Sc Architecture (1997), Caroline s’intéresse à la création de valeur par l’innovation durable et par la pensée design, en s’appuyant sur les principes fondateurs de l’économie circulaire. Elle est ravie de soutenir le développement d’une architecture durable et solidaire, au service d’Architecture Sans Frontières Québec (ASFQ), en tant que Chargée de développement en économie circulaire, depuis 2021.

    La consolidation de ses connaissances en écoconception, en gestion et en développement durable survient après 20 ans d’activités professionnelles en design appliqué, dont 10 ans à la barre d’Illuminart ; un atelier de conception et de fabrication de luminaires, alliant art, technologie et environnement.

    Ayant consacré les 10 années précédentes à la conception et la réalisation de décors de vitrines, d’expositions culturelles et d’événements spéciaux à Montréal, elle a parallèlement exercé comme consultante auprès des commerçants de la métropole pour valoriser la présentation de leurs produits. Caroline est bien outillée pour épauler ASFQ dans le développement de services favorisant le réemploi en architecture.

    Elle a contribué à l’ouverture de RÉCO, un grand centre de matériaux de construction issus du réemploi à Montréal. Lors d’une mission professionnelle en avril 2023 chez les experts-conseils du réemploi en France et en Belgique, elle a reçu une formation certifiante sur le Diagnostic-ressources enseignée par Valérie Décot, fondatrice de la firme spécialisée R aedificare à Marseille, qui assiste les architectes et les municipalités dans leur démarche d’approvisionnement durable.ante auprès des commerçants de la métropole pour valoriser la présentation de leur produits. Caroline est bien outillée pour épauler ASFQ dans le développement de services favorisant le réemploi en architecture.

    Résumé de conférence

    La gestion environnementale des résidus de construction a longtemps été réduite au recyclage et à la valorisation énergétique, comme principales avenues autres que l’élimination en centre d’enfouissement. Aujourd’hui, nous savons que d’autres pratiques sont plus performantes pour réduire l’impact environnemental des travaux de construction, tout en préservant notre patrimoine. Il s’agit de la réduction à la source, du réemploi, de la réutilisation et de la réparation. Architecture Sans Frontières Québec a développé des solutions pour répondre à cette problématique.

    Cette présentation vous permettra d’en savoir plus avec en prime, la présentation de la campagne : « Une brique, un geste, un impact ! » en présence de Monsieur Tommy Bouillon, fondateur de Brique-Recyc et Web-Recyc.

  • PARP

    Programme d'aide financière à la restauration patrimoniale

    Ce programme d’aide financière vise à soutenir les initiatives pour la réalisation de travaux de restauration et de préservation de propriétés privées présentant un intérêt patrimonial en vertu de critères spécifiques.


    OBJECTIFS DU PROGRAMME

    • Favoriser la connaissance, la protection, la mise en valeur et la transmission du patrimoine immobilier situé sur le territoire de la MRC;

    • Encourager financièrement la réalisation de travaux de préservation et de restauration impliquant la remise en état ou le remplacement des composantes extérieures d’origine ou anciennes de bâtiments patrimoniaux de propriété privée, avec des matériaux et des savoir-faire traditionnel, selon les conditions prévues au Règlement numéro 219 de la MRC


    CLIENTÈLE ADMISSIBLE

    • Le programme d’aide financière à la restauration patrimoniale s’adresse à tout propriétaire privé d’un immeuble situé dans une municipalité de la MRC de Marguerite-D’Youville possédant un intérêt patrimonial et qui correspond aux critères établis par le ministère de la Culture et des Communications (MCC) du Québec, que ce propriétaire soit une personne physique ou morale;

    • Les organismes gouvernementaux, fédéraux, provinciaux, paragouvernementaux, les municipalités et les municipalités régionales de comté sont exclus du présent programme.


    IMMEUBLES ADMISSIBLES

    • Un immeuble qui bénéficie d’une mesure de protection attribuée en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel (immeuble patrimonial cité ou immeuble situé dans un site patrimonial cité, immeuble patrimonial classé ou immeuble situé dans un site patrimonial classé ou déclaré);  

    • Un immeuble dont la valeur patrimoniale est reconnue comme bonne (C), supérieure (B) ou exceptionnelle (A) dans l’inventaire du patrimoine bâti de la MRC de Marguerite-D’Youville et qui est également visé par une mesure de protection de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, notamment un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) ou un règlement de zonage.

    Liste des bâtiments admissibles répertoriés dans la MRC

    Calixa-Lavallée    • Contrecoeur
    Saint-Amable       • Sainte-Julie
    Varennes              • Verchères


    TRAVAUX NON ADMISSIBLES

    Les travaux de rénovation ne sont pas admissibles à ce Programme. La rénovation implique la réparation ou le remplacement des composantes d’origine ou anciennes d’un bâtiment par des matériaux contemporains ou d’imitation sans égard au patrimoine, par exemple :

    • Remplacement de parements en matériaux traditionnels par des parements contemporains, comme ceux en PVC, en vinyle, en aggloméré ou en fibrociment;

    • Remplacement de portes et de fenêtres en matériaux traditionnels par des portes et des fenêtres en aluminium, en vinyle, en PVC ou en métal anodisé;

    • Remplacement d’une couverture de toiture en matériaux traditionnels par une couverture en bardeaux d’asphalte;

    • Remplacement d’une couverture de toiture en bardeaux d’asphalte par une nouvelle couverture en bardeaux d’asphalte;

    • Remplacement des différents types de vitres traditionnelles par des vitres thermiques.

    Feuillet d'informations

    Formulaire de demande d'aide financière

  • Typologie architecturale

    Pour en apprendre davantage sur le patrimoine bâti de la MRC de Marguerite-D’Youville, visitez le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec et consultez les rubriques ci-dessous.

    Vous pouvez également consulter la brochure La MRC de Marguerite-D’Youville : un patrimoine bâti aux multiples visages, qui vous fera découvrir le patrimoine architectural unique de notre territoire.

    Cette publication, réalisée en 2014-2015, vous fera découvrir la richesse et la diversité du patrimoine bâti de la MRC de Marguerite-D’Youville à travers ses courants architecturaux, ses immeubles remarquables et ses éléments caractéristiques.

  • Bâtiments patrimoniaux publics

    Maison Jean-Marie-Moreau

    Coordonnées

    609, route Marie-Victorin
    Verchères (Québec)

    Description

    La Maison Jean-Marie-Moreau est de style canadien. Elle a été construite au tout début du XIXe siècle (1800). Selon les registres de l’époque, encore disponibles aujourd’hui, elle fut vendue aux enchères en 1859. Elle était alors la propriété par succession de Dame Blanchard, veuve de François-Xavier Colette qui était marchand de la paroisse. Par la suite, la maison fut utilisée conjointement par le bureau d’enregistrement et le conseil de comté. En 1982 la Municipalité régionale de comté (MRC) de Marguerite-D’Youville acquiert la maison afin d’y ériger ses bureaux. Plus tard, la cour municipale régionale de Marguerite-D’Youville y ont aussi élu domicile.


    Maison Lenoblet-du-Plessis

    Coordonnées

    4752, route Marie-Victorin
    Contrecoeur (Québec)  J0L 1C0

    Téléphone : 450 587-5750
    Courriel : info@culturec.net
    Site Internet : ville.contrecoeur.qc.ca ou culturec.net

    Description

    La maison constitue le centre d’interprétation de l’histoire de Contrecoeur. Elle met en valeur son patrimoine et est utilisée comme lieu d’animation culturelle. Chaque année, on y présente de nouvelles expositions. La ville met des guides à la disposition des visiteurs. Vous pouvez aussi profiter de spectacles dans la Cache des Patriotes ou en plein air, dans le parc Cartier-Richard.

    La Maison Lenoblet-du-Plessis tient son nom de la famille qui l’habita pendant près de 100 ans. Alexis-Carme Lenoblet-du-Plessis, notaire de 1811 à 1840, en fut le personnage le plus marquant. Il semble que durant la période trouble précédant la Rébellion de 1837, cette maison servait de lieu de rencontre aux Patriotes et qu’une partie des Quatre-vingt-douze résolutions y aurait été préparée. Une légende très tenace veut qu’il ait existé un couloir souterrain entre la cave et le fleuve. On ne trouve qu’une ouverture à la base des fondations, côté nord-est, qui pourrait être cette sortie secrète… très utile à des conspirateurs. Cette grande maison de bois, datant de 1794, a subi certaines transformations à la fin du XIXe siècle, dont l’ajout de trois grands gâbles de style néogothique et, en 1916, d’une imposante galerie à colonnades

    En 1978, la municipalité de Contrecoeur achète cette propriété de la succession Cartier-Richard. Le comité de la Maison Lenoblet-du-Plessis est alors formé et une corvée s’organise avec plusieurs bénévoles du milieu afin de restaurer ce précieux héritage. En 1981, la maison est classée monument historique.

    Pendant l’été, la Maison Lenoblet-du-Plessis est accessible aux visiteurs tous les jours, de 10 h à 17 h. Le reste de l’année, elle est ouverte les samedis et dimanches, de 10 h à 17 h. L’entrée est libre.

    Pour tout renseignement supplémentaire, pour louer un espace ou pour réserver une visite pour un groupe de 15 personnes et plus, communiquez avec l’organisme Culture C, au 450 587-5750.


    Monument Madeleine de Verchères

    Coordonnées

    Au coin des rues Saint-Étienne et Madeleine
    Verchères (Québec)  J0L 2R0

    Téléphone : 450 583-3307
    Télécopieur : 450 583-3637
    Courriel : mairie@ville.vercheres.qc.ca

    Site Internet

    Description

    Marie-Madeleine Jarret de Verchères, fille de Marie Perrot et du fondateur de Verchères, le Sieur François-Xavier Jarret, naquit à Verchères le 3 mars 1678. D’après le registre de Saint-Pierre de Sorel, le baptême de Madeleine de Verchères a eu lieu le 17 avril 1678, célébré par M. Duplein, curé de Contrecoeur. Madeleine avait pour parrain et marraine Jean Bonnet, dit la Chambre, et Marie Mullois, femme du Sieur Pierre de Saint-Ours. Au milieu des siens, Marie-Madeleine s’appelait Madelon. Elle avait été témoin de la bravoure de sa mère contre les Iroquois, en 1690. Deux ans plus tard, Madelon sut maintenir la tradition quand, le 27 octobre 1692, âgée de 14 ans, elle accomplit l’acte héroique qui l’a immortalisée. Elle a dû défendre le fort de Verchères devant l’attaque des Iroquois pendant huit jours. Sur les instances de M. de Beauharnois, gouverneur-général de la Nouvelle-France, elle en a même écrit le récit.

    C’est en 1706 que Marie-Madeleine Jarret de Verchères épouse Pierre-Thomas Tarieu de la Naudière, sieur de la Pérade. Ce n’est pas sans chagrin que les habitants de Verchères virent partir pour Sainte-Anne-de-la-Pérade celle qui était l’âme et la joie de leur petit village. Madelon changea de nom pour devenir Madame Pierre-Thomas Tarieu de la Naudière. Le couple eut cinq enfants.

    À deux reprises, au cours de sa vie, Madeleine de Verchères aura l’occasion de sauver son mari de l’attaque des Iroquois.

    Le 8 août 1747, le deuil entre dans le manoir de Sainte-Anne-de-la-Pérade : Madeleine décède à l’âge de 69 ans. Près de 10 ans plus tard, M. de la Pérade décédera à l’âge de 80 ans, le 25 janvier 1757.


    Moulin banal

    Coordonnées

    Au coin des rues Saint-Étienne et Madeleine
    Verchères (Québec)  J0L 2R0

    Téléphone : 450 583-3307
    Télécopieur : 450 583-3637
    Courriel : mairie@ville.vercheres.qc.ca

    Site Internet

    Description

    Accessible via la rue Madeleine, ce moulin à vent, classé bien archéologique, est le bâtiment le plus ancien de Verchères puisqu’il fut érigé vers 1737. Il sert de galerie d’art durant la saison estivale. Aussi, des guides touristiques y sont postés de la mi-juin au 1er septembre pour accueillir les touristes et leur offrir un tour guidé du vieux village.


    Moulin banal Chaput

    Coordonnées

    6070, route Marie-Victorin
    Contrecoeur (Québec)  J0L 2R0

    Téléphone : 450 587-5750
    Courriel : info@culturec.net

    Description

    Le moulin Chaput, à Contrecoeur, a été construit en 1742 par le seigneur Claude-Pierre Pécaudy de Contrecoeur, à la demande de l’intendant Gilles Hocquart.

    De style saintongeais, il est maintenant privé de son mécanisme, mais demeure une belle structure bien entretenue grâce à ses propriétaires successifs dont la dernière, Yvette Chaput, qui en a fait don à la Ville de Contrecoeur en mars 1999.

    Ce moulin banal, classé bien archéologique le 11 février 1983, a été au service des Contrecoeurois durant un siècle et demi. Le dernier meunier à y avoir exercé son métier fut Joseph Lafrenière.

    Pendant la saison estivale, Culture C offre une visite du moulin tous les samedis de 10 h à 17 h et organise ponctuellement des activités spéciales.

  • Documentation et liens utiles

    Publications concernant le patrimoine québécois et la restauration patrimoniale

    • ASSOCIATION QUÉBÉCOISE D’URBANISME. Mieux comprendre le patrimoine architectural pour mieux le préserver : les styles architecturaux courants au Québec, guide de référence, Montréal, AQU, 1999.

    • BERGERON, André. La rénovation des bâtiments, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 2000.

    • BOLDUC, André et Marie DUMAIS. L’art de restaurer une maison ancienne, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 2008.

    • DUFAUX, François. Façades et devantures. Guide de rénovation des bâtiments commerciaux, Québec, Les Publications du Québec, 1987.

    • LAFRAMBOISE, Yves. Belles maisons québécoises, Montréal, Éditions de l’Homme, 2007.

    • LAFRAMBOISE, Yves. Intérieurs québécois : ambiances et décors de nos belles maisons, Montréal, Éditions de l’Homme, 2003.

    • LAFRAMBOISE, Yves. La maison au Québec : de la colonie française au XXe siècle, Montréal, Éditions de l’Homme, 2001.

    • LAFRAMBOISE, Yves. L’architecture traditionnelle au Québec : glossaire illustré de la maison aux 17e et 18e siècles, Montréal, Éditions de l’Homme, 1975.

    • LAFRAMBOISE, Yves. Restaurer une maison traditionnelle au Québec : 50 solutions pratiques, Montréal, Éditions de l’Homme, 2008.

    • LESSARD, Michel, et Huguette MARQUIS avec la collaboration de Gilles Vilandré et de Pierre Pelletier. Encyclopédie de la maison québécoise, Montréal, Éditions de l’Homme, 1972.

    • LESSARD, Michel, et Gilles VILANDRÉ. La maison traditionnelle au Québec, Montréal, Éditions de l’Homme, 1974.

    • LONDON, Mark, Dinu BUMBARU et Cécile BAIRD. Guides techniques : couvertures traditionnelles, fenêtres traditionnelles, maçonnerie traditionnelle et revêtements traditionnels, Montréal, Héritage Montréal, 1984-1986.

    • MARTIN, Paul-Louis. À la façon du temps présent : trois siècles d’architecture populaire au Québec, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1999.

    • MORIN, André et Christian LAMONTAGNE. Passion maisons, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 2007.

    • RENY, Claude. Principes et critères de restauration et d’insertion : le patrimoine architectural d’intérêt public au Québec, Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1991.

    • ROY, Odile. Guide d’intervention. Conserver et mettre en valeur le Vieux-Québec, Québec, Ville de Québec, 1998.

    • VILLE DE QUÉBEC. Guides techniques de la collection Maître d’œuvre, Québec, Service de l’urbanisme, 1989, 15 fascicules.


    Pour aller plus loin : quelques ressources internet

     Action patrimoine : fiches techniques

    www.actionpatrimoine.ca/outils/fiches-techniques/

    Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ)

    www.maisons-anciennes.qc.ca

    Service d’aide-conseil en rénovation patrimoniale (SARP)

    www.sarp.qc.ca

    Conseil des métiers d’art du Québec

    https://www.metiersdart.ca/repertoire_artisan.php

    Conseil du patrimoine culturel du Québec

    www.cpcq.gouv.qc.ca

    Fondation Rues principales

    www.fondationruesprincipales.com

    Maison Lamontagne

    www.maisonlamontagne.com

    Ministère de la Culture et des Communications du Québec

    www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=373

    Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada

    www.historicplaces.ca/media/18081/81468-parks-s+g-fre-web2.pdf

    Répertoire du patrimoine culturel du Québec (RPCQ)

    www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca

    Ruralys

    www.ruralys.org