À partir de janvier 2026, la MRC adoptera de nouvelles façons de faire pour mieux gérer les matières résiduelles sur son territoire. Sous le thème « Pas de problème! », ces changements permettront d’améliorer le tri, de diminuer l’enfouissement et d'optimiser les coûts, tout en contribuant à un environnement plus sain.
Les contrats précédents pour la collecte des résidus ultimes, pour les volumineux, ainsi que pour les résidus verts arrivaient à échéance. Comme nous devions procéder au renouvellement de ces derniers, des ajustements ont été apportés.
Par ailleurs, nous mettons en application le plan de gestion des matières résiduelles 2024-2030 de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Ce plan vise à transformer la gestion des déchets dans la CMM : passer d’un modèle centré sur l’élimination à un modèle centré sur la réduction à la source, le recyclage, la valorisation, et l’autonomie régionale. Il impose des objectifs quantitatifs, structure des orientations stratégiques, et comporte de nombreuses mesures concrètes pour atteindre ces objectifs d’ici à 2030.
Nous bénéficions d’un outil très efficace en Tri-Facile depuis 2024. Cela permet donc d’améliorer les services et de passer à un niveau supérieur. Ainsi, l’outil permet également de vous informer en temps réel de tout changement ou retard dans les collectes en plus de fournir des rappels la veille des collectes.
Oui, la décision a été entérinée avec les élus et les gestionnaires municipaux depuis 2023.
Cette décision ne constitue pas un essai ou une tentative, c’est l’aboutissement d’une démarche sérieuse et éprouvée. Depuis, toutes les démarches nécessaires à la mise en application de ces orientations ont été réalisées avec rigueur et professionnalisme.
Réduction des déchets envoyés à l’enfouissement : La collecte du bac noir aux trois semaines encourage un meilleur tri des matières. D’ailleurs, la collecte aux trois semaines en hiver depuis 2019 l’a clairement démontré.
Diminution des émissions de gaz à effet de serre : Moins de journées de collecte pour le bac noir signifie moins de trajets pour les camions, donc moins de carburant consommé et moins d’émission de gaz à effet de serre.
Valorisation accrue des matières organiques : Le compostage des résidus verts et le traitement par biométhanisation des résidus alimentaires permettent de transformer ces matières en ressources utiles (fertilisant et biogaz).
Meilleure efficacité de traitement des matières : La fin des surplus à côté du bac bleu et l’interdiction du gazon dans le bac brun assurent que seules les matières correctement triées seront traitées, ce qui réduit les pertes, les contaminations et les bris d’équipements.
Dans l’ensemble, ces mesures contribuent à réduire l’empreinte écologique de la MRC tout en promouvant des pratiques durables et responsables chez les citoyens.
Cette mesure s’inscrit dans les objectifs du PMGMR 2024-2030 et permet de diminuer la quantité de déchets envoyés à l’enfouissement, de réduire les gaz à effet de serre liés au transport, et de contrôler les coûts de collecte.
Cette fréquence est déjà en vigueur durant la période hivernale, et ce depuis 2019. L’habitude est donc déjà bien ancrée chez les citoyens. Les citoyens sont prêts pour l’étape suivante.
Et cela a donné des résultats : Concrètement, depuis le 13 novembre 2019, la MRC a espacé la collecte des résidus ultimes aux 3 semaines durant la période hivernale (décembre à mars) ce faisant, un total de 1 590 tonnes de matières a été détourné de l’enfouissement (382 tonnes en 2024, 430 tonnes en 2023 et 778 tonnes en 2022).
Changer la fréquence de collecte du bac noir, c’est une façon concrète de réduire la quantité de déchets enfouis et de protéger l’environnement.
La grande majorité de ce qui se retrouve dans le bac noir ne devrait pas y être : plusieurs de ces matières peuvent être récupérées ou valorisées.
En augmentant l’intervalle entre les collectes, la MRC encourage tout le monde à faire un meilleur tri à la source et à utiliser davantage les autres collectes et services (récupération, résidus alimentaires, résidus verts, volumineux et écocentre).
Oui.
Cette décision s’appuie sur des données et des études reconnues en gestion des matières résiduelles. Les recherches démontrent que plus la fréquence de collecte du bac noir est espacée, plus les citoyens trient efficacement leurs déchets et réduisent la quantité envoyée à l’enfouissement.
Plusieurs municipalités ayant adopté cette mesure ont observé une baisse importante du tonnage de déchets enfouis et une hausse de récupération et de valorisation. Ces résultats confirment que la mesure est fondée sur des faits et qu’elle est efficace pour l’environnement.
Concrètement, depuis le 13 novembre 2019, la MRC a espacé la collecte des résidus ultimes aux 3 semaines durant la période hivernale (décembre à mars) ce faisant, un total de 1 590 tonnes de matières a été détourné de l’enfouissement (382 tonnes en 2024, 430 tonnes en 2023 et 778 tonnes en 2022).
Nous vous rappelons que cette décision n’est pas nouvelle. Nous ne faisons qu’étendre à l’année le rythme déjà en vigueur en hiver.
De plus, cette décision découle d’une analyse technique et environnementale réalisée à partir de données réelles sur la production de déchets dans la région.
Les résultats démontrent qu’une collecte du bac noir aux trois semaines est suffisante pour répondre aux besoins tout en permettant de réduire l’enfouissement et les coûts de gestion.
Les expériences ailleurs montrent que, après quelques mois, la majorité des citoyens s’ajustent bien et reconnaissent les bénéfices environnementaux et économiques de cette mesure.
Cette décision s’inscrit dans une suite logique en toute cohérence avec les démarches déjà réalisées.
Les orientations politiques ont été données depuis plusieurs mois.
Les étapes qui sont mises en place actuellement relèvent de l’équipe administrative de la MRC.
Non, plusieurs municipalités au Québec et ailleurs au Canada ont déjà adopté cette approche — et ça se passe très bien!
Pensons à Victoriaville, Drummondville, Lévis ou encore Sherbrooke qui ont implanté la collecte aux trois semaines depuis plusieurs années. Les résultats sont positifs : moins de matières envoyées à l’enfouissement, plus de valorisation et de récupération, et des citoyens rapidement habitués à la nouvelle routine.
Après une courte période d’adaptation, la majorité des résidents constatent que leur bac noir ne se remplit pas aussi vite qu’ils le pensaient, surtout lorsqu’ils trient bien leurs matières.
Ces orientations permettront d’abord de mieux contrôler les coûts et vous évitera une hausse des taxes liées à la collecte des matières résiduelles.
Vous n’aurez pas moins de services, mais l’organisation de ces services sera plus optimale, plus adaptée et plus écologique.
Nous visons toujours à améliorer nos processus. Cependant, nous n’entrevoyons pas de remettre en question ces orientations.
Sur le plan financier, le contrat est prévu pour une durée de cinq ans, avec trois années supplémentaires en option, ce qui permet de connaître les coûts pour les prochaines années.
De plus, la MRC comptabilise chaque année les tonnages de matières collectées. Ces données permettront de suivre l’évolution des habitudes des citoyens et, ultimement, de mesurer l’impact réel de cette mesure sur l’enfouissement.
Pas de façon générale et automatique.
Cependant, la MRC peut offrir un prêt temporaire de bac noir dans les situations exceptionnelles où le volume de déchets ne peut être contenu dans le bac existant (évaluation au cas par cas).
Rappelons que le nombre et la taille des bacs distribués sont encadrés afin de favoriser le tri des matières recyclables, des résidus alimentaires et des résidus verts.
Un tri efficace et une utilisation optimale des autres collectes permettent de réduire le volume de déchets et d’éviter le besoin d’un bac supplémentaire.
Aucune exception ne sera faite sur la fréquence des collectes.
Les unités résidentielles et institutionnelles, les familles d 'accueil, les garderies en milieu familial, les maisons pour personnes âgées de plus de six chambres, les familles nombreuses comprenant huit occupants et, plus les personnes avec des conditions médicales particulières;
Les unités multilogements résidentielles qui déposent leurs résidus ultimes dans un conteneur et donc le point d'enlèvement est en cour arrière;
La MRC analysera les situations problématiques au cas par cas.
Dans un premier temps, il sera évalué la possibilité de trier les déchets accumulés en surplus. Un tri rigoureux, combiné à l’optimisation des autres collectes et du recours à l’écocentre (pour certaines matières), permet souvent de réduire l’excédent dans le bac noir.
Dans un second temps, la MRC pourra, exceptionnellement, mettre à disposition un prêt temporaire de bac roulant noir afin de gérer les surplus.
Oui, les couches jetables pour bébés sont acceptées dans le bac brun.
Les couches pour adultes doivent être déposées dans le bac noir.
De plus, il faut se rappeler que la MRC dispose d’un programme de subvention pour l’achat de couches lavables. La demande peut même être faite directement sur Tri-Facile.
Oui, plusieurs solutions simples permettent de réduire les odeurs et de garder son bac propre :
Bien trier les matières : Utiliser le bac brun pour les restes alimentaires et matières connexes (cartons et papiers souillées par la nourriture). Celui-ci est levé toutes les semaines en été. Il n’y a donc pas de raison qu’il y ait des odeurs dans le bac noir après trois semaines.
Nettoyer régulièrement le bac : Utiliser de l’eau et un peu de savon ou du vinaigre.
Entreposer le bac à l’abri du soleil : La chaleur accélère la dégradation des matières contenues dans le bac. En le plaçant à l’ombre, un citoyen contribue à réduire la température, ce qui limite la formation d’odeurs et d’autres nuisances.
Utiliser la collecte des résidus verts ou pratiquer l’herbicyclage : À partir de 2026, le nombre de collectes sera augmenté.
Ces pratiques simples permettent de minimiser les odeurs, même avec une fréquence de collecte du bac noir aux trois semaines.
En résumé, la version numérique est plus flexible, plus accessible, plus écologique et moins coûteuse.
Contrairement à un document statique, le calendrier numérique peut être mis à jour régulièrement, si des changements surviennent, par exemple, lorsque des intempéries (tempêtes de neige) perturbent le service.
Elle est aussi plus accessible : on peut télécharger l’application Tri-Facile sur son téléphone et recevoir des notifications ou encore des rappels la veille des collectes ou la consulter facilement sur le site web de la MRC.
De plus, la MRC a fait le choix de ne plus imprimer le calendrier de collecte afin de réduire au minimum la consommation de papier et ainsi diminuer son empreinte environnementale.
Dans des cas exceptionnels, une version papier pourra être fournie sur demande en se présentant à la mairie de sa municipalité.
Toute personne qui le désire peut contacter la MRC afin de s’inscrire sur la liste.
Autrement, toute demande d'inscription devra se faire directement dans Tri-Facile.
Les surplus déposés à côté du bac bleu posent plusieurs problèmes opérationnels et environnementaux : ils peuvent être dispersés par le vent ou les animaux, se faire souiller par les intempéries, nuire à la sécurité des employés de la collecte, et retarder le processus de collecte.
Ainsi, cette orientation d’Éco entreprises Québec, qui gère la collecte sélective au Québec, contribuera directement à la propreté de nos municipalités.
Vous pouvez, en tout temps, faire une demande sur l’application Tri-Facile pour recevoir gratuitement un bac roulant bleu supplémentaire.
Il n’y a pas de limite quant au nombre de bacs bleus autorisés.
Oui. Vous pouvez consulter Tri-facile afin de connaitre les règles et consignes de tri.
La MRC a décidé d’interdire le dépôt de gazon dans le bac brun pour des raisons environnementales et financières.
Le gazon ne possède pas de propriétés intéressantes pour être valorisé par le processus de biométhanisation utilisé par la SÉMECS, le centre qui traite les résidus alimentaires de la MRC.
De plus, le gazon a tendance à obstruer la chaîne d’opérations, ce qui entraîne des bris d’équipement et des arrêts de traitement, générant des coûts considérables, soit plus de 1M$ par année! Cette décision représente donc une économie importante pour les citoyens.
La MRC recommande fortement la pratique de l’herbicyclage qui consiste à laisser au sol les rognures. Sinon, le gazon doit être déposé dans la collecte des résidus verts, où il sera traité par compostage, un procédé différent.
Cette distinction permet d’optimiser les coûts et l’efficacité du traitement des matières organiques.
Tous les types de sacs de plastique (biodégradable, compostables, oxodégradable, etc.) ne sont plus acceptés à la collecte des résidus verts. Les sacs utilisés doivent être en papier.
Ces matières sont dirigées vers une plateforme de compostage qui n’accepte que les sacs en papier.
Vous ne pouvez donc plus utiliser les sacs de plastique pour déposer vos résidus verts. Ce type de sac prend trop de temps à se décomposer.
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